Histoire de RPM

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RPM, 1964-2000 : La conscience de l'industrie du disque au Canada

par Richard Green, Directeur (à la retraite), Division de la musique, Bibliothèque et Archives Canada

Il est difficile de croire, connaissant les succès de Shania Twain, de Sarah McLachlan, Gordon Lightfoot, Bryan Adams, Blue Rodeo, Rush, Avril Lavigne et de bon nombre d'autres artistes, qu'à une certaine époque la radio faisait rarement entendre la musique populaire du Canada anglais et que les maisons de disques en faisaient rarement la promotion. Au cours des années 1960, on ne portait pas attention à la musique d'auteurs canadiens. Ceux et celles qui voulaient enregistrer étaient forcés de se tourner vers les États-Unis pour faire carrière. En 1964, dans un article du Telegram de Toronto intitulé : « Canada Has A Booming Record Industry (But Only Because It's 95 % American) », Jerry Ross écrivait : « We have so many good records available to us from the States that there's really not much point in doing a great deal of recording up here. » [traduction libre : Nous avons accès à tant de bons disques en provenance des États-Unis qu'il n'y a pas grand intérêt à produire ici beaucoup d'enregistrements.] Cette opinion était partagée par une bonne partie des industries de la radio et du disque. Une personne en particulier n'était pas d'accord, et c'était Walt Grealis.

Walt Grealis

Walt Grealis est né à Toronto le 18 février 1929. Son père était pompier et ses origines familiales étaient un mélange d'Irlandais, d'Espagnol et de Cri. En 1947, après des études au Central Commerce High School de Toronto, il entre dans la GRC (Gendarmerie royale du Canada) pour ensuite, en 1952, devenir membre du corps de police de Toronto. En 1957, il change d'orientation, devient directeur des sports et responsable de l'accueil dans un hôtel des Bermudes. Par la suite, on le retrouve aux ventes et à la promotion commerciale des brasseries O'Keefe et Labatt. Ses habiletés dans le domaine de la promotion l'amènent à l'industrie du disque. Il débute en 1960 dans ce domaine avec Apex Records, distributeur ontarien de Compo, une des premières compagnies canadiennes de disques devenue aujourd'hui Universal. Ensuite, il s'est joint à London Records où il a travaillé jusqu'en février 1964, date à laquelle il a fondé RPM, une publication hebdomadaire spécialisée.

Depuis la première livraison du 24 février 1964 jusqu'à la dernière datée du 13 novembre 2000, RPM a été la bible et, à plusieurs égards, la conscience de l'industrie du disque au Canada. Walt Grealis était l'inspiration de RPM, et sa contribution à la musique produite au Canada lui a valu plus d'une récompense. En 1984, l'Académie canadienne des arts et des sciences de l'enregistrement – organisatrice des prix Junos, cérémonie qu'il a instaurée – lançait « The Walt Grealis Special Achievement Award ». Ce prix honore les membres de l'industrie musicale qui ont contribué à l'avancement de la musique au Canada. Walt Grealis a été nommé officier de l'Ordre du Canada en 1994. En 1999, il a été admis au Canadian Country Music Hall of Fame (anglais seulement), un autre de ces organismes qu'il a contribué à fonder. À l'automne 2000, à la suite de changements dans les politiques de la promotion qui rendaient pratiquement impossible la poursuite des activités de RPM, Walt Grealis a dû mettre un terme à cette publication.

En 1994, on a demandé à Grealis s'il n'avait jamais regretté d'avoir quitté le service de police. Sa réponse a été : « No, not at all. How boring to be a policeman at 65 years of age. At 60 they would have turfed me out to pasture. Here I am at 65 and still part of a young, exciting industry. I think I owe the industry a great deal because it has provided me with a lifestyle that most people would never come close to acquiring » (vol. 59, no 6, 28 février 1994). [traduction libre : Non, pas du tout. C'est ennuyeux d'être un agent de police à 65 ans. À 60 ans, ils m'auraient mis à la retraite. Je suis là, à 65 ans, toujours actif dans une industrie jeune et stimulante. Je pense que je dois beaucoup à cette industrie parce qu'elle m'a permis un style de vie auquel la plupart des gens ne peuvent même pas penser]. Le 20 janvier 2004, Walt Grealis est décédé au domicile de son ami et associé de longue date, Stan Klees, après avoir lutté trois ans contre le cancer.

RPM : Records, Promotion, Music

Les pages de RPM constituent une documentation complète, couvrant une période de 36 ans, sur l'évolution de l'industrie du disque au Canada. On y trouve de l'information sur les studios d'enregistrement et la radio, notamment les changements concernant les formats et la conception de la programmation. RPM permet de suivre l'émergence, la croissance, la fusion et la disparition de diverses maisons de disques, grandes et petites. Ces pages permettent aussi de suivre l'évolution des formats, depuis le 45 tours jusqu'au disque compact en passant par le microsillon, le 8 pistes et la cassette. Des concerts à MuchMusic et à l'Internet, de l'invasion des Britanniques au rap et au hip-hop, RPM a tout couvert. Cette publication nous livre une perspective unique de la façon dont la musique canadienne a émergé de l'indifférence des années 1960 pour devenir une industrie évaluée à plusieurs millions dollars et comprenant des vedettes reconnues. Walt Grealis et RPM, évidemment, ont été des catalyseurs importants de cette évolution.

RPM, en réalité, a été le fruit d'un malentendu. Grealis participait à une réunion avec Harold Moon, de BMI, et une personnalité de la radio de Buffalo, George « The Hound » Lorenz. On en est venu à parler d'un bulletin d'information – une publication destinée à renseigner la direction des programmes des stations de radio sur les chances de succès de nouveaux disques – que Lorenz imprimait. Il était alors question que le Canada puisse avoir son propre bulletin. Lorenz a pensé qu'on utiliserait sa propre publication. Walt Grealis, lui, a vu dans cette suggestion un signal pour fonder un magazine de promotion de la musique canadienne. Il lui semblait étrange que, faisant partie de l'industrie canadienne du disque, il ne s'employait pas à promouvoir les talents canadiens. Les choses devaient changer; c'était sa décision. Il a alors demandé à un vieux copain d'école, Stan Klees, qui évoluait aussi dans le domaine de la musique, combien il en coûterait de publier un petit hebdomadaire spécialisé. La réponse : 500 $ par semaine. Grealis met de côté son plan, mais Klees s'amène avec l'idée d'utiliser une feuille grand format et une machine à ronéotyper, et de plier la feuille pour produire un imprimé de quatre pages.

Le 24 février 1964, les 500 premiers exemplaires sont expédiés gratuitement. Avec le temps, le format du magazine a changé et la publicité en est venue à couvrir les frais. RPM, le petit bulletin d'information, publiait la liste des enregistrements faits au Canada, avec un court commentaire et un éditorial. La brochure est devenue un superbe magazine sur papier glacé présentant des palmarès, des rapports à l'échelle du pays, des articles sur les musiciens et une couverture complète de l'industrie du disque. RPM était plus qu'une simple publication spécialisée; c'était une force considérable dans l'industrie du disque.

Stan Klees

On doit à Stan Klees, le collègue de Grealis, plusieurs innovations de RPM. Né à Toronto le 29 avril 1932, Klees a été mêlé au monde de la musique depuis son enfance. Tout jeune, il jouait de l'accordéon comme un professionnel et, à 16 ans, il est devenu disque-jockey à CHUM Radio. Plus tard, on le retrouve chez London Records. En 1963, il met en marché sa propre étiquette, Tamarac. Ensuite, en partenariat avec Art Snider de ACT Records, et Duff Roman de Roman Records, il fonde Red Leaf Records. Un important succès met Red Leaf en évidence en 1965, soit l'enregistrement de « My Girl Sloopy » avec Little Caesar and the Consuls. En dépit d'un certain nombre de succès, les disques de Klees se heurtent à un mur d'indifférence. À la radio, bien des directeurs de programmes ont le sentiment qu'un disque enregistré au Canada peut être mis au panier sans qu'on l'écoute, car, par définition, c'est quelque chose de moins bon qu'un produit américain. On présume à l'époque qu'un bon artiste canadien aurait normalement suivi la voie traditionnelle ouverte par Guy Lombardo, Paul Anka et les autres pour chercher le succès aux États-Unis avant d'être reconnu chez lui.

En 1971, Stan Klees se joint au personnel de RPM comme designer et devient plus tard « conseiller des projets spéciaux ». Les talents de Klees pour le design et l'organisation ont été déterminants pour que RPM ait un impact majeur sur l'industrie du disque au Canada. En 1995, Stan Klees est admis (anglais seulement) au Canadian Country Music Hall of Fame.

Grealis et Klees voulaient faire de RPM quelque chose de plus qu'un magazine spécialisé, et de l'industrie canadienne de la musique plus qu'une succursale de la production américaine. Leur but était de créer un vedettariat canadien et une industrie canadienne de la musique ayant son existence propre. L'industrie canadienne du disque peut témoigner de la contribution de RPM. L'Association canadienne indépendante des producteurs de disques, fondée par Stan Klees en 1971, est maintenant un porte-parole important des producteurs de disques canadiens. Le logo MAPL (Music— compositeur, Artist— chanteur ou musicien, Production—lieu de l'enregistrement, Lyrics—parolier) dessiné par Stan Klees en 1970 pour l'étiquette Tamarac est devenu une norme acceptée de l'industrie musicale pour désigner un contenu canadien. RPM a participé à la promotion d'événements comme le Maple Music Junket; il a assuré une présence canadienne au MIDEM (Marché International du Disque et de l'Édition Musicale) et à la Semaine de la musique canadienne. Celle-ci a commencé comme un rassemblement de l'industrie du disque convoqué par RPM sous l'appellation Three Days in March. RPM a aussi participé à la fondation de l'Association de la musique country canadienne, qui tire ses racines de la création, en 1975, de la Big Country Awards et de la Canadian Academy for Country Music Advancement. On doit encore à RPM la publication de divers répertoires de l'industrie du disque. Pour le public en général, l'impact majeur de RPM a été la création de prix et de cérémonies visant à honorer les meilleurs artistes canadiens et aussi les interventions pour obtenir des lois relatives au contenu canadien dans les émissions à la radio et à la télévision.

Les prix Junos

Dès le début, RPM a reconnu que l'attribution de prix éveillerait la conscience du public relativement à la musique canadienne et aux musiciens qui la produisent. Pour commencer, ils ont instauré un sondage annuel du lecteur. (En 1964, première année du sondage, on avait en tête de liste le chanteur Terry Black pour les voix masculines, Shirley Matthews pour les voix féminines et, dans la catégorie voix et instruments, The Esquires.). En 1969, RPM a commencé à préparer sa propre cérémonie de remise des trophées. En février 1970, la première remise des Gold Leaf Awards de RPM avait lieu à Toronto et la première récipiendaire était Diane Leigh. Le trophée en noyer représentant un métronome allongé était une création de Stan Klees. Sa mère avait préparé des sandwichs pour cette cérémonie. En 1970, à la suite de l'annonce des règlements relatifs au contenu canadien par le président de la Commission de la radio et de la télévision canadienne (CRTC) Pierre Juneau, le trophée est devenu un Juno. En 1975, la cérémonie des Junos a été télévisée pour la première fois, et c'était une production de CBC.

Un groupe consultatif, la Canadian Music Awards Association, a été fondé pour améliorer la qualité de la production de cette remise de trophées. C'était l'ancêtre de l'actuelle Académie canadienne des arts et des sciences de l'enregistrement (CARAS), qui, en 1977, a pris en main globalement la cérémonie des Junos. Cette cérémonie est maintenant reconnue comme l'événement majeur du calendrier de la musique pour les artistes canadiens.

Canadian Country Music Awards

En septembre 1973, le RPM tenait son Big Country Weekend, une série de rencontres pour l'industrie du disque et les artistes de la musique country. Une remise de trophées s'y est ajoutée en 1975. Ainsi est née l'Association pour la musique country canadienne, qui a décidé en 1982 de tenir sa propre cérémonie annuelle télévisée, la Canadian Country Music Awards.

Règlement sur le contenu canadien

La contribution la plus significative de RPM à la diffusion de la musique canadienne a peut-être été sa position de leader dans la promotion de la réglementation sur le contenu canadien à la radio. RPM savait que, s'il devait y avoir un vedettariat de langue anglaise au Canada, il était essentiel que les disques canadiens soient joués à la radio. Il existait des disques produits au Canada avant le règlement sur le contenu canadien, mais ils étaient généralement destinés à un public d'âge mûr ou à un créneau spécifique du marché. On y trouvait peu de musique qui était populaire auprès des jeunes de chez nous. La présence du rock and roll dans la programmation au Canada était guidée par des sources américaines comme le Billboard, le Cashbox et le Gavin Report. Quand un disque canadien s'ajoutait à la liste dans la programmation d'une station, il mettait généralement en vedette des musiciens locaux, peu connus, à l'intention du public de la région. On pensait rarement à l'échelle nationale.

Les musiciens canadiens partageaient cette approche centrée sur la région : « It is obvious that many of the groups across Canada are either too busy selling themselves to their local audiences or just don't care about the rest of the country until, that is, they are left out of the picture at a time when they think the whole world should know of their existence ». (Réponse de RPM à un lecteur, vol. 6, no 7, 10 octobre 1966) [traduction libre : Il est évident que plusieurs groupes à travers le Canada sont trop occupés à se vendre à leur public local ou ne se soucient tout simplement pas du reste du pays, jusqu'au moment où, en fait, ils sont laissés pour compte alors qu'ils pensent que le monde entier devrait connaître leur existence.]

Au début, RPM ne se battait pas pour faire adopter un règlement sur le contenu canadien : « RPM felt that a soft policing by the broadcast industry alone would bring about the necessary musical nationalism » (vol. 4, no 7, 11 octobre 1965). [traduction libre : RPM pensait qu'un engagement volontaire de l'industrie de la radio et de la télévision serait suffisant pour éveiller un sentiment national concernant la musique.] Pour faciliter cet « engagement volontaire », on a créé en 1969 le Maple Leaf System (MLS) avec Walt Grealis comme coordonnateur. Il s'agissait que 12 stations de radio choisies à travers le pays passent en revue chaque semaine les vinyles courte durée produits au Canada et choisissent ceux qu'ils allaient promouvoir et faire entendre régulièrement. Le système n'a pas fonctionné, car les stations n'ont pas persévéré, elles n'ont pas vraiment fait jouer les disques.

Dans une série d'articles à l'automne 1969, dans lesquels on faisait le point sur le contenu canadien, RPM concluait que, pour que MLS puisse donner des résultats, « it would have required courage on the part of the members and stations involved and unfortunately Canadian radio has been capable of very little creativity and courage. » [traduction libre : il aurait fallu du courage de la part des membres et des stations de radio, et que, malheureusement, la radio canadienne a su démontrer très peu de créativité et de courage.] Le 24 novembre 1969, Grealis a quitté son poste à MLS. MLS a survécu tant bien que mal jusqu'en 1973 et a disparu par manque d'intérêt. Entre-temps, le débat sur le contenu canadien avait atteint un autre niveau.

À partir du 20 avril 1968, une série de 10 articles signés Stan Klees a suscité un vif débat sur le pour et le contre d'une réglementation relative au contenu canadien. RPM recommandait que 25 % de la programmation soit à 100 % canadienne, « production, création, exécution et direction ». La discussion, qui se poursuit chez les diffuseurs, les musiciens et les producteurs de disques, a pris un virage décisif lorsque le CRTC s'est saisi de la question et que son président Pierre Juneau en a fait son cheval de bataille. Le 18 janvier 1971 entrait en vigueur la réglementation exigeant de la plupart des stations de radio canadiennes de faire jouer 30 % d'enregistrements canadiens.

Le palmarès

Le palmarès tel que nous le concevons – publication régulière d'une liste numérotée des enregistrements de musique populaire, basée sur les ventes, la fréquence de diffusion et les votes de popularité – a été lancé en 1940 par Billboard, un magazine américain dont les origines remontent à 1894. On trouvait des listes de chansons populaires sous forme de musique en feuilles et d'enregistrements produits avant 1940. Toutefois, ces listes n'étaient jamais organisées d'une manière systématique, qui semblait impartiale. Dès 1964, l'époque du rock and roll et le marché naissant des adolescents avaient déjà fait de la position au palmarès le rêve des artistes et une raison impérative de vouloir que, partout à travers le pays, leurs productions soient jouées dans les stations de radio et placées bien en vue dans les magasins de disques.

Les stations de radio qui programmaient en fonction du marché des jeunes constituaient habituellement leur propre palmarès hebdomadaire, le publiaient dans les journaux locaux ou le distribuaient par l'intermédiaire des magasins de disques de la région. Le palmarès de CHUM, publié chaque semaine par la station rock dominante de Toronto (1957-1986), a été probablement celui qui a eu le plus d'influence dans l'ensemble. Il n'existait pas alors au Canada de palmarès fondé sur les statistiques de ventes et sur un suivi systématique de la diffusion radiophonique à l'échelle du pays.

Les premières éditions de RPM ne présentaient pas un palmarès. Elles affichaient plutôt les listes des enregistrements joués dans quelques stations de radio à travers le pays. Le 1er septembre 1964, RPM introduisait un nouveau palmarès à l'échelle nationale : le « Top 40+5 ». À partir de cette date, les palmarès sont devenus une partie essentielle de RPM. En mars 1966, le « Top 40+5 » se transformait pour la première fois en « Top 100 ». Au cours des années, d'autres palmarès se sont ajoutés à mesure que croissait l'industrie du disque. On y recensait les microsillons (33 tours) populaires et country, les vinyles courte durée (45 tours) country, les MOR (middle of the road), la musique contemporaine pour adultes, les disques compacts, les vidéos et les compilations annuelles.

Lorsque le magazine a cessé de paraître en 2000, on y trouvait 10 palmarès constitués à partir des statistiques de ventes, de la diffusion radiophonique et télévisuelle et des communications avec les producteurs de disques et les détaillants. Au cours de ses 36 ans d'existence, RPM a publié plus de 9 000 palmarès. On y voit une preuve de l'à-propos de la prédiction de Pierre Juneau en 1971, quand il disait que « …the prophets of doom, the messengers of mediocrity, will be overwhelmed by the new generation of competent, creative, confident artisans » [traduction libre : les prophètes de malheur, les messagers de la médiocrité vont être confondus par la nouvelle génération d'artisans compétents, créatifs et confiants], déclaration qu'on pouvait lire dans presque toutes les éditions subséquentes de RPM.

Ce site Web reproduit tous les palmarès de RPM. Même si les informations contenues dans les palmarès ont changé au cours des années, la plupart contiennent le titre de la chanson ou de l'album, la maison de disques, le numéro de tirage de l'enregistrement, la position au palmarès, la position de la semaine antérieure et le nombre de semaines depuis l'entrée au palmarès. Les productions à contenu canadien sont identifiées depuis 1971 par le logo MAPL. La recherche des palmarès donne aux amateurs la possibilité de retracer l'histoire de leurs groupes préférés, de trouver des chansons spécifiques et de tester leur mémoire. Rassemblés, les palmarès dégagent une image d'ensemble de l'évolution des goûts musicaux et de l'industrie discographique au Canada anglais.

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